Critique de série : The Expanse, saison 6 – finale

Je n’avais pas envie de la lâcher, OK ?

Ca m’a pris plus d’un an pour me décider à regarder la saison 6 de The Expanse, que je savais être la dernière, mais oui, c’est finalement chose faite. J’imagine et j’espère que je ne suis pas la seule à qui cela arrive, lorsque j’arrive à la dernière saison, au dernier épisode, au dernier tome ou aux dernières pages d’une série ou d’un livre que j’aime particulièrement, de freiner soudain des quatre fers et de ne plus vouloir le regarder jusqu’à ce que je sois prête psychologiquement à me séparer des personnages, quitte à reprendre la série depuis le tout début plusieurs fois jusqu’à enfin être capable d’aller jusqu’à la fin ? C’est ce qu’il s’est passé pour moi, pour The Expanse. J’avais déjà beaucoup pris sur moi pour arriver jusqu’à la fin de la saison 5, qui était riche en moments éprouvants pour les personnages et la mort de l’un des personnages principaux à la fin de cette saison-là ne m’a pas aidée, il a fallu que j’en fasse le deuil, de lui, puis de tous les autres, avant de pouvoir entamer cette saison. Ca m’a donc pris un an et il a fallu que je me mette à la lecture de la série de livres juste avant pour me sentir capable de le faire, mais, voilà, je l’ai vue.

Photo de la série The Expanse, critiquée dans ce Ah, l'écran

Honnêtement, cette saison 6 n’est peut-être pas aussi brillante que les autres. Elle semble être créée pour conclure la série – et le fait qu’elle ne fasse que 6 épisodes au lieu des 10 auxquels nous avaient habituées les autres saisons me confortent dans l’idée que les showrunners devaient vouloir y mettre un terme le plus vite possible. L’une des intrigues qui se noue au début de la saison 6 et qui précède le générique à chaque épisode, je ne spoile pas, ceux qui l’ont vue savent de quoi je parle, ne trouve d’ailleurs pas sa conclusion malgré ses implications certaines pour l’humanité. Je ne connais pas les chiffres de visionnage de la série, je ne m’intéresse qu’à son contenu, j’imagine qu’ils avaient de bonnes raisons pour conclure comme ils l’ont fait, mais j’éprouve néanmoins une grande déception. L’univers de S.A. Corey avait tellement de possibilités, tellement de choses à raconter ! Peut-être que les livres en disent plus, partent vers d’autres directions, je l’espère vivement, mais je n’étais définitivement pas prête à lâcher cette série, encore moins sur ce final mi-figue, mi-raisin, tellement moins prenant que la saison 5…

Bref il n’est pas exclu que je regarde une nouvelle fois cette série en entier, maintenant que l’épée de Damoclès de la fin de la série est tombée, tant celle-ci m’a marquée, mais je reste sur ma faim quant à cette dernière saison.

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