Ah l’écran : Critique de la série Mercredi, saison 1

Cet article a été précédemment publié sur mon ancien site. Je le remets ici pour ceux qui ne l’auraient pas lu.


Est-il possible que votre incorruptible serviteuse ait voulu s’abonner à Netflix juste pour pouvoir regarder cette série ? J’imagine qu’aucune preuve ne m’incrimine, mais il n’en reste pas moins que je n’ai pas pu résister à l’idée de retrouver mon personnage préféré de ma famille télévisuelle préférée, à savoir la famille Adams. Déjà, à l’époque où j’ai vu les films, j’avais été déçue qu’il n’existe pas de série filmée sur la famille Adams (j’avoue que je ne sais pas ce que vaut le dessin animé), raison de plus pour apprécier ce juste retour des choses. Et il est également possible que j’aie trépigné pendant des mois depuis l’annonce de l’arrivée de cette série et que je me sois jetée dessus depuis l’annonce de sa sortie… Mais là encore, il n’y a aucune preuve. Sauf peut-être cette chronique.

Photo de la série Mercredi, critiquée dans ce Ah, l'écran

Soyons clairs : cette série se destine clairement à un public adolescent, donc si vous voulez du glauque comme dans les films originaux, vous risquez d’être un peu déçus. Mis à part quand Mercredi jette des pirañas dans une piscine remplie d’élèves (ce n’est pas du spoil, c’est dans le trailer et au début de l’épisode 1) elle est quand même relativement gentille, malgré son sale caractère. On retrouve néanmoins l’essence du personnage, incarné à la perfection par Jenna Ortega, parfois drôle, parfois touchante, toujours extrêmement cynique et un peu misanthrope. Les autres personnages de la famille, mis à part La Chose qui accompagne Mercredi tout au long de ses aventures, ne feront que quelques apparitions, mais suffisamment intéressantes pour être remarquées.

On y retrouve donc notre chère Mercredi Adams qui, après avoir été renvoyée de son lycée de Moldus de gens normaux, est intégrée à Poudlard Nevermore, un lycée pour marginaux, comprenez toutes créatures ayant un rapport de près ou de loin avec la magie, ou des comportements atypiques. On y retrouvera donc pêlemêle des vampires, des loups-garous, un fan d’abeilles (hein, de quoi?), un artiste torturé (hein de quoi derechef), des sirènes, des gorgones… Bon, ce lycée fourre-tout est un peu étrange, certes, et on ne comprend pas forcément trop ce que tout le monde fait là, mais Mercredi devra y trouver sa place, tout en essayant de démasquer une bête qui cause un carnage dans le bois de l’école et de comprendre comment elle se retrouve à être l’élément central d’une prophétie sur la destruction de ladite école. Si le scénario parait un peu bancal, sa réalisation, elle, ne laisse pas à désirer et, au fil des épisodes, on se retrouve à s’attacher aux nouveaux personnages (j’ai un faible pour la colocataire de Mercredi, Enid, une louve-garou au look haut en couleurs qui n’arrive pas à transmuter) et à avoir envie, malgré tout, de dénouer l’intrigue aux côtés de Mercredi, qui, même si elle n’est pas la meilleure détective du monde, garde des méthodes audacieuses dans le style Adams.

Je recommande donc cette série drôle et sans prise de tête pour un moment de détente en compagnie de personnages dont on adore le style décalé depuis des années.

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