Enfin ! Des années après sa 1ère diffusion, et autant d’années après avoir commencé de le regarder, j’ai enfin fini de regarder les sept saisons de Les 100 ! J’ai beau aimer les séries et les longues sagas parce que j’aime avoir le temps de m’attacher aux personnages et à l’univers sans qu’ils ne me soient brutalement arrachés, j’ai fini par trouver le temps un peu long… Mais je vous explique tout.

Image de la série the 100

Le concept de base de la série

De tous les sous-genres de la science-fiction, le post-apo est mon second préféré (le premier incontesté étant la dystopie). Je m’étais donc jetée dès sa sortie sur The 100, avant, comme souvent, d’être obligée d’arrêter faute d’épisodes à me mettre sous la dent, et de les oublier jusqu’à très récemment… Chose qui m’arrive souvent, à en juger par ma liste de séries à terminer. 

The 100, adapté d’un livre avec lequel il ne partage apparemment que son concept et ses producteurs, se déroule donc dans un monde où les seuls humains ayant échappé à une apocalypse nucléaire se trouvaient dans des stations en orbite autour de la Terre, qui se sont réunies en une seule pour préserver ce qui restait de l’humanité. A peu près cent ans après les événements, 100 adolescents – incarcérés pour divers crimes – sont envoyés sur Terre pour voir si elle est de nouveau habitable… Et découvriront rapidement qu’elle est non seulement habitable, mais habitée.

Si, quand j’ai commencé à regarder cette série pour la première fois, j’étais suffisamment jeune pour ne pas me préoccuper des incohérences du scénario, cette fois-ci il a été un peu plus difficile pour moi de passer outre et de faire taire les questions de ma logique parfois trop inquisitrice (Pourquoi des adolescents ? Pourquoi ne pas leur donner une radio ? Et pourquoi tous ces ralentis à chaque fois qu’on veut donner l’impression que quelqu’un est classe ou triste ? Et autres mais pourquoi diable laisser ce connard en vie alors qu’il est évident qu’il va trahir de nouveau…) J’ai finalement réussi à vraiment rentrer dedans vers la fin de la saison 1, et la série a remporter mon adhésion totale par la suite, sur les saisons 2 à 4 que j’ai bingewatchées à une vitesse indécente.

Si certains personnages m’ont tapé sur les nerfs tout au long de la série (particulièrement Jaha), d’autres ont réussi à me toucher, et parfois même à faire les deux à la fois – comme Clarke Griffin, la protagoniste principale qui réussit l’exploit d’être à la fois insupportable et particulièrement bien traitée et crédible. 

La série axe particulièrement sa réflexion sur la difficulté pour plusieurs branches d’une humanité qui a évolué de façon différente de vivre ensemble de nouveau, et aborde donc par-là même d’autres thèmes plus actuels tels que le racisme ou le colonialisme, transposé dans le futur où les différences de mode de vie sont malheureusement toujours sources de conflit, malgré l’idée cent fois répétée après cette apocalypse nucléaire de « faire mieux, cette fois-ci ». 

Et puis viennent les saisons cinq à sept...

Et puis, viennent les saisons suivante et la descente aux enfers. La saison cinq se déroule six ans après les événements de la précédente. C’est déjà un exercice périlleux car il faut arriver à donner l’impression que le temps a passé sans se retrouver totalement déconnecté des personnages. C’est la première chose qui coince : parmi les trois groupes différents que l’on retrouve dans cette saison (j’essaie d’être claire sans spoiler), un seul parvient à réaliser l’exercice, aidé par de nombreux flash-backs qui nous permettent de comprendre ce qui leur est arrivé. Pour le second groupe, on a simplement l’impression qu’ils ont été mis sur pause et, si leur relation a évolué, la crédibilité en prend un coup. Et enfin, en ce qui concerne le dernier groupe, c’est une catastrophe, avec une totale perte d’attache au personnage.

Mais malgré tout, cela pourrait encore passer, sauf que les enjeux, eux aussi, ont changé, avec la présence d’une nouvelle menace qui n’avait même pas été évoquée jusqu’alors, menace qui formera le seul et unique nœud de l’intrigue dans toute cette saison alors que les précédentes les diversifiaient. Mais à posteriori, même ce scénario bancal paraît bon à côté des deux saisons qui attendent encore.

Car oui, vous vouliez du post-apo ? A présent, vous êtes dans un space-opéra. Et comme les scénaristes avaient déjà utilisé toutes leurs idées, ils sortent la carte joker, imbattable pour faire ce qu’on veut mais avec un malus de 1000 sur le plan de la crédibilité du scénario, j’ai nommé : on va trafiquer le temps ! Et puis, tant qu’on y est on va ajouter l’intervention de forces supérieures. Les cent, la Terre, tout ça, oublié ou presque.

Et là, honnêtement, j’ai décroché. Enfin, j’ai fini la série parce que je déteste avoir toute cette liste à terminer, mais mon esprit était déjà ailleurs. Je garderai quand même en mémoire les premières saisons qui sont vraiment bonnes, quand aux dernières, je risque de les oublier très vite…

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